Nos actualités

Ingestion d’amiante et cancer : on en saura plus d’ici fin juin 2019 - 28/06/2018

Alors que les diagnostiqueurs immobiliers, tels ceux travaillant pour le compte du groupe Meilleurdiag, spécialiste du repérage d’amiante dans la région Grand Est, contribuent activement et sans relâche à détecter ce polluant, dont le danger pour la santé est indéniable, dans les immeubles bâtis mais aussi partout où il a pu être utilisé jusqu’à son interdiction, des études sur l’amiante continuent d’être menées, comme on peut le constater une fois de plus au travers d’un appel à candidatures lancé par l’Anses, soit l’Agence nationale de sécurité sanitaire, et ce, jusqu’au 31 mars dernier.

Cette fois, l’investigation va se concentrer sur l’ingestion d’amiante éventuellement contenu dans l’eau potable puisque beaucoup de canalisations anciennes ont été conçues avec de l’amiante-ciment et ont donc pu contaminer des réseaux internes de distribution. Exploration avant tout documentaire, puisqu’il va s’agir pour les experts participant au groupe de travail, de se pencher sur diverses publications techniques et scientifiques portant précisément sur cette thématique, l’étude prévue et portant le nom de ″Caractérisation du danger lié à l’ingestion d’amiante″, a notamment été déclenchée suite à deux analyses que l’Anses avait jugées fin 2017 comme pouvant faire apparaître un lien de cause à effet entre l’ingestion d’amiante et les cancers de l’appareil digestif et plus particulièrement le cancer colorectal.

Le groupe de travail créé est chargé de rédiger un rapport pour la fin du premier semestre 2019 suite à des travaux d’expertise collective et pour ce faire, devra se réunir toutes les quatre à six semaines environ d’ici là. L’objectif est d’avoir le cœur net sur la nocivité ou non de l’amiante lorsqu’il est ingéré alors que concernant toute inhalation éventuelle, il n’y a définitivement plus de doute sur le sujet. Cette étude se veut aussi plus aboutie que celle qui avait été menée juste avant l’an 2000 par le Conseil supérieur d’hygiène publique de France, qui finalement n’avait pas réussi à lever le voile sur les répercussions de l’ingestion éventuelle d’amiante sur la santé.


« Retour aux actualités