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Polluants dans l’air intérieur : tout reste à faire en matière de sensibilisation - 16/10/2018

Alors que le 19 septembre dernier a eu lieu la quatrième journée nationale de la qualité de l’air, il est intéressant de constater qu’il subsiste de nombreux préjugés concernant la qualité de l’air qu’on respire. Comme le démontrent de nombreux sondages auprès d’observatoires de la santé, la population considère que l’air extérieur est de plus en plus pollué mais néglige au contraire, la pollution de l’air intérieur, malgré les campagnes de sensibilisation dans ce domaine, notamment avec l’apposition d’étiquettes QAI sur des produits de décoration ou d’ameublement, et les nouvelles obligations imposées par les pouvoirs publics.

En effet, depuis le 1er janvier 2018 des campagnes de mesures doivent être menées, d’abord au sein des crèches et des écoles maternelles et élémentaire, ensuite à partir de 2020, dans les collèges, les lycées et les centres de loisirs et enfin à partir de 2023, dans les établissements sportifs, sanitaires et sociaux accueillant des mineurs. Si on s’appuie sur les chiffres délivrés par Santé Publique France, il est vrai que 48 000 décès par an sont liés à la pollution atmosphérique, donc à l’air qu’on respire dehors, dont 11 % dans la région Grand Est, territoire d’implantation de Meilleur Lab, un laboratoire d’analyses amiante réputé qui réalise des analyses de prélèvements d’air. Mais que penser des 20 000 décès, soit presque la moitié du chiffre précédent, qui résultent de la pollution de l’air intérieur ?

Il est indéniable que la qualité de l’air intérieur est une donnée primordiale à prendre en compte dans notre quotidien, d’autant plus que nous passons la majorité de notre temps dans des espaces clos, de 70 à 90 % en moyenne. Formaldéhyde, radon, benzène mais aussi plomb et amiante, des polluants très présents dans le secteur du bâtiment, nombreux sont les agents néfastes présents dans l’air intérieur que nous respirons, à l’état de gaz ou de particules, au sein des différents lieux fermés que nous occupons chaque jour. En attendant une réglementation qui tienne compte non seulement des ERP mais aussi des logements et de tous les immeubles bâtis en général, nous pouvons toujours procéder à des mesures à titre volontaire via des professionnels compétents, dont certains spécialistes de polluants spécifiques, critiques du point de vue sanitaire.

Diagnostiqueur immobilier de la région Grand Est, Meilleurdiag PRO délivre des prestations dédiées à la recherche de plomb et d’amiante dans les bâtiments, avec notamment pour le second polluant dont les fibres cancérogènes sont un véritable fléau pour la santé, l’existence d’un pôle de recherche accrédité, Meilleur Lab, qui peut effectuer, suivant vos besoins, une analyse META détaillée de tout prélèvement d’air selon une stratégie d’échantillonnage adaptée.


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